La fondation Georges Rouault
Georges Henri Rouault vit le jour le 27 mai 1871 à Paris. A l’âge de 14 ans, il entre comme apprenti chez un peintre de vitraux. Et en 1891, il est admis à l’école des Beaux Arts de Paris dans l’atelier de Gustave Moreau où il poursuit de longues études et participera au concours du Prix de Rome.
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Sa vie
En 1903, avec la collaboration d’autres peintres comme Henri Matisse, Albert Marquet, il fonde un salon d’automne et devint conservateur du musée Gustave Moreau son ancien professeur des Beaux Arts. Georges Rouault jette un certain regard sur la société assez critique, dans divers domaines dont la justice, l’immigration, les miséreux, les incompris… Cela semble être un prétexte à des recherches sur des formes et des couleurs. Dès 1910, les connaisseurs en peinture, les marchands apprécient la grande force de ses œuvres, comme Ambroise Vollard, Maurice Girardin. Très croyant, très catholique, il va dévouer toute une passion de souffrance altruiste notamment au travers de nombreuses toiles dont le Visage du Christ sera une quête de perfection. Cette perfection est également abordée dans un tableau «Le Christ moqué par les soldats» de 1932.
Suite de son histoire
A l’exception de son art qui est un mélange de différents styles dont le cubisme, le peintre Georges Rouault va aussi laisser son empreinte dans une fondation propre. Cette fondation a son site où les quelques œuvres du peintre restantes ont été numérisées et mises en fond de décor. Elle regroupe plus de 60 ans de travail de cet artiste. C’est aussi un hommage que lui fait sa fille dont le peintre ne laisse très peu d’information sur sa vie privée.
Sa renommée est mondiale et va au-delà des frontières, il est très connu comme coloriste dans les pays asiatiques comme le Japon et la Corée, dont des expositions de ses œuvres sont toujours d’actualité, en référence à l’agenda de sa fondation qui par respect de George Rouault peintre a gardé son atelier comme local dans le 19è.
A son décès, le 13 février 1958, le gouvernement français lui offre des funérailles nationales. L’image qu’il laisse aujourd’hui, se doit à cette renommée internationale dont bien des établissements de notre éducation porte son nom, comme le collège Georges Rouault. Il reste et restera un peintre d’exception du 20è siècle, surtout au travers de sa croyance religieuse.