Google prend le contrôle de Motorola Mobility
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Google vient de s’offrir Motorola Mobility pour 12,5 milliards de dollars, l'occasion de donner un nouveau souffle au système Android. Cette acquisition pourrait, cependant, faire grincer les dents des autres partenaires de Google, notamment Samsung et HTC.
12,5 milliards de dollars (8,6 milliards d’euros) : c’est ce qu’a coûté le rachat de Motorola Mobility par Google. Cette acquisition est pour Google l’occasion d’offrir un nouveau souffle à son système d’exploitation pour smartphones, Android, concurrents directs de l’iOS d’Apple. Larry Page, cofondateur et actuel PDG de Google, rappelle sur le blog officiel de la firme que c’est bien l’adoption de l’OS Android sur les mobiles haut de gamme de Motorola qui explique l’acquisition. Ce rachat est aussi l’occasion de mettre la main sur pas moins de 20000 brevets. Un atout de taille dans la guerre juridique à laquelle se livre depuis quelques années Apple et ses concurrents. Cette acquisition, la plus importante de l’histoire de la firme, est pourtant considérée par certains analystes comme une erreur stratégique. Les autres fabricants de téléphones et partenaires de Google, notamment Samsung et HTC, pourraient y voir une menace et ainsi tourner le dos à l’entreprise. Selon Charles Golvin, analyste chez Forrester Research, «Google s’occupe de fournir des logiciels à ceux qui fabriquent le matériel. Et en achetant un des fabricants, il ne va pas être très aimé par le reste de ses partenaires». Aucun risque pour Andy Rubin, vice-président de l'ingénierie Google et superviseur du développement de la plateforme Android, pour qui les partenaires se sont tous montrés enthousiastes à l’idée de l’acquisition. Larry Page insiste d’ailleurs sur le fait qu’Android restera un système ouvert. Google a tout de même pris soin de s’entretenir avec Samsung et HTC avant de finaliser l’achat.